Je pensais me sentir plus légère en écrivant ces lignes, mais en fait je ne me rends pas encore bien compte.
Je suis une traductrice libre. Et en vacances pour une semaine.
(Note : essayer de ne pas trop penser pendant la semaine à venir qu’il n’y a pas de congés payés pour les traducteurs – c’est bien le seul truc que je regrette de mon ancienne vie de salariée.)
J’ai donc réussi à faire la peau à Dime Store Magic dans les délais impartis. Pas que le bouquin soit énorme ou très compliqué, mais j’ai dû le traduire en accéléré pour cause de planning pas mal bousculé par les salons de ces derniers mois, entre autres choses. Dans le même temps, j’ai réussi à boucler une nouvelle dont je croyais ne jamais venir à bout. Deux mois très productifs, mais comme je n’ai pas pu faire de pause depuis un bail, et comme j’ai l’impression d’avoir passé mon temps à courir partout depuis le mois de mars, il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi crevée.
Objectif numéro un : dormir.
Objectif numéro deux : glander.
Objectif numéro trois : ne pas penser au boulot pendant une semaine.
Je compte bien profiter de mon séjour familial et dunkerquois imminent pour faire tout ça, reprendre mes lectures interrompues il y a quelques semaines (Firestarter de Stephen King, les mémoires de Marianne Faithfull et quelques autres), le stock de DVD en attente (quelques Woody Allen, Desperate Housewives et un live des Dresden Dolls), peut-être profiter de la plage si le temps est un tant soit peu clément. C’est-à-dire que le temps clément, à Dunkerque, c’est plus une fiction qu’autre chose, mais la digue a son charme même par temps pourri (ce qui vaut franchement mieux pour elle).
Reprise des activités la semaine prochaine avec un nouveau Graham Joyce à traduire et un projet de nouvelle à essayer de développer dans les temps (là encore, c’est pour un appel à textes avec date limite).
Sur ce, je vous laisse, je sors prendre mon premier verre de traductrice libre. Y a des neurones qui demandent à être arrosés.