Alors, ces Dystopiales deuxièmes du nom ? Elles furent intenses et bien remplies. Rencontres et retrouvailles, dédicaces derrière une table et discussions impromptues dans les allées de la librairie Charybde, dépoussiérage de mon anglais, commentaires ébahis devant les illustrations que Stéphane Perger faisait naître sous nos yeux, et une double démonstration de Kindle en duo avec Lisa Tuttle qui en avait également reçu un pour Noël (vous ai-je dit à quel point, moi qui étais réfractaire au numérique, j’aime cet engin qui me permet de trimballer les 800 pages du 11/22/63 de Stephen King en version poids plume ?). L’occasion aussi de constater qu’Ainsi naissent les fantômes, le recueil de Lisa que j’ai sélectionné/traduit/présenté, continue à faire son petit bonhomme de chemin. Il vient d’être réimprimé et figure dans la présélection du prix Masterton et du Grand Prix de l’Imaginaire (catégories nouvelle, illustration et traduction). Je ne vais pas faire la blasée, ça me touche énormément. Depuis le départ, c’est bien plus qu’un projet de traduction ordinaire à mes yeux.
Je n’avais pas mon appareil photo pour immortaliser les dédicaces, mais l’indispensable René-Marc Dolhen avait heureusement apporté le sien (la série est visible ici).
Pour se remettre de ce week-end riche mais épuisant, quoi de mieux que de trier des photos de concert jusqu’à pas d’heure, de préférence en compagnie d’un chat qui décide que 3h du mat est le créneau idéal pour jouer, car il est bien connu que les humains n’ont pas besoin de sommeil. Mais pour capturer les mimiques hallucinées de Phoebe Killdeer, et réussir pour une fois une ou deux photos en mouvement, ça en valait la peine. Le reste de la série est sur le Cargo.
Lorsqu’on décide ensuite, pour réveiller la machine-à-créer-des-histoires qui s’anime de quelques soubresauts, de se replonger dans des découvertes musicales récentes, on se retrouve bien vite accro à d’improbables (et fabuleuses) reprises. Avouez que vous n’aviez jamais entendu Metallica comme ça.