Et la fangirl en moi de se demander s’il sera très judicieux, le mois prochain, d’arpenter les rues de Londres vêtue d’un T-shirt qui annonce « Let England Shake ». Avouez que c’est tentant. Vous noterez au passage sur la gauche une tentative féline de sabotage de séance photo.
Parlons-en, de Let England shake. Quasiment chaque fois que PJ Harvey sort un nouvel album, je prends des leçons de créativité. Sa capacité à partir expérimenter là où on ne l’attend pas m’impressionne de plus en plus. Et fait souvent écho aux questions que je peux me poser sur mon rapport à l’écriture et les moyens d’éviter de tourner en rond. Pour un avis plus détaillé concernant ce très bel album, voir la chronique que j’ai postée sur le Cargo (lequel a été récemment relifté grâce à un site tout beau tout neuf). J’ai aussi eu la chance, ces deux dernières semaines, d’entendre trois fois ces chansons-là sur scène. D’abord dans le cadre hyper intimiste de la Maroquinerie, un concert de toute beauté. Puis deux soirs de suite à l’Olympia, pour un résultat plus inégal. Ayant l’impression d’avoir déjà beaucoup écrit ailleurs sur le sujet, je vous renvoie aux compte-rendus également postés sur le Cargo (cliquer sur les liens ci-dessus).
Bientôt un mois que je n’avais rien posté ici : je n’ai quasiment pas vu passer février. De début de crève qui s’éternisait en semaines chargées, la nouvelle que j’évoquais récemment a fini de s’écrire par petits bouts. Je n’ai encore aucune idée du résultat. Tout ce que je sais, c’est qu’après une phase où mes nouvelles paraissaient de plus en plus concises, je viens de rédiger mon texte le plus long depuis des années. Et je suis encore incapable, à ce stade, de dire dans quelle mesure il explore des territoires familiers ou s’aventure sur de nouveaux. Il faudra du recul et quelques regards extérieurs pour m’en faire une idée.
En attendant, je participerai ce samedi au salon « Encres vives » de Provins, pour ceux qui souhaiteraient venir y faire un tour.