Cette fois ça y est : Serpentine est depuis quelques jours disponible en version poche chez Folio SF, avec une sublime couverture signée Bastien L. Je n’ai toujours pas de fichier adéquat pour vous la montrer dans toute sa splendeur, mais ça vous fera un prétexte pour courir le voir en librairie.
Et pendant ce temps, le site du Cafard cosmique vient de publier un article qui m’avait été demandé pour la rubrique « Plumes & goudron » sur le thème du fantastique comme grand oublié des littératures de l’imaginaire. Le papier s’intitule « Le fantastique, d’un paradoxe à l’autre », il pose sans doute plus de questions qu’il ne donne de réponses, et il est disponible ici.
Le RIP musical vraiment pas glop du week-end : Mark Linkous, leader de Sparklehorse, s’est donné la mort le 6 mars – deux mois après son collègue Vic Chesnut auquel j’ai pensé en apprenant la nouvelle. Ceux d’entre vous qui ne connaissaient pas Sparklehorse, allez tout de suite écouter Vivadixiesubmarinetransmissionplot et surtout It’s a wonderful life, sur lequel figureaient deux duos avec PJ Harvey dont ce sublime Eyepennies. Tout de suite, j’ai dit. C’est un ordre.
Et pour terminer sur une note on ne peut plus régressive… Je participais aujourd’hui au salon du livre organisé par la ville de Thourotte. Lorsque l’organisation vient nous chercher à la gare de Compiègne, l’une des dames qui montent dans la même voiture que moi se présente sous le nom de Domitille de Pressensé. Un nom qui fait tilt immédiatement. J’ai aussitôt un flash de ce personnage dont un grand dessin ornait la porte de ma chambre quand j’étais petite :
Arrivée sur les lieux du salon, je jette un coup d’oeil discret aux livres disposés sur les tables. Eh oui, c’était bien la créatrice d’Emilie. Même après dix ans passés dans l’édition, on a toujours du mal à croire que les auteurs des livres qu’on a lus enfants existent vraiment.