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Utopiales en sépia

 

Où l’on rentre de Nantes avec le cerveau légèrement ramolli par le manque de sommeil et la consommation de bière/champagne/Lagavulin/rayer mention inutile. Ces Utopiales où j’allais en touriste, essentiellement pour voir les collègues et les amis, m’ont laissé un souvenir nettement meilleur que les éditions précédentes. Impression partagée par d’autres personnes, apparemment. J’y ai retrouvé une ambiance plus conviviale et chaleureuse qui m’avait un peu manqué les années d’avant. Notamment lors d’une soirée du samedi qui s’est terminée dans un bar où les groupes se sont brassés un peu plus qu’à l’ordinaire et où tout le monde avait l’air tout simplement heureux d’être là.

 

 

 

(Un grand merci à Jérôme Lavadou pour la photo.)

 

Quelques souvenirs en vrac : les signatures à la chaîne d’exemplaires de l’anthologie 69 sur le stand d’ActuSF, notamment pour les précommandes – à la chaîne et enchaînée à Francis Berthelot qui publie lui aussi un texte dans l’antho (il y a des compagnies nettement plus désagréables en dédicace). Une improbable rencontre du troisième type avec un Bernard Lavilliers aperçu dans le hall d’un hôtel en fin de soirée. Un trajet aller en train où j’avais emporté comme lecture de voyage Le Haut-Lieu de Serge Lehman pour m’apercevoir ensuite que ledit Serge Lehman était installé juste derrière moi. L’extinction de voix que je traînais depuis une semaine et qui me faisait parler comme Marianne Faithfull – pas très pratique pour les interviews et les soirées dans des bars un peu bruyants. Notez que c’est tout de même insolite d’avoir plus de voix en rentrant de ce genre de festivités qu’en y arrivant. Le plaisir de voir le Grand Prix de l’Imaginaire remis à Stéphane Beauverger pour son Déchronologue dont tout le monde me disait le plus grand bien et qui est effectivement un sacré bouquin : un roman de pirates où le temps s’emballe et se détraque, où les chapitres se succèdent dans un ordre « déchronologique » sans jamais perdre le lecteur.

 

Et puis, comme récemment à Londres, le plaisir de me remettre à la photo, cette fois pour des portraits plutôt que des lieux. Si les trois quarts sont en sépia, ce n’est pas que je me daylonise (je suis de toute façon très loin d’arriver à la cheville de Daylon pour ce qui est des portraits), plutôt une astuce pour contourner le problème posé par le manque de lumière et les limites de mon G9. D’où des ambiances parfois un peu brumeuses (qu’on peut toujours appeler « flou artistique » pour se donner un genre), mais il y a quelques photos dont j’aime beaucoup le rendu. Cela dit, l’idée de passer au réflex me travaille de plus en plus.


 
Thibaud Eliroff

Francis Berthelot

Les inséparables de nooSFere : Bruno Para et un bout de René-Marc Dolhen

Joëlle Wintrebert et Hélène Ramdani

Hélène Ramdani, toujours elle, montre les dents

Célia Chazel

David Calvo en train de parler de jeux vidéo (le peu que j’en ai entendu avait l’air passionnant).

And now for something completely different… Une chanson qui me tourne dans la tête depuis vendredi soir. Spéciale dédicace à RMD et à Bruno Para.

 

 

 

 

 

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