Je ne m’en lasse pas, surtout de la rubrique du saint du jour.
Réflexion de la semaine en regardant la deuxième saison de Dexter, qui démarre fort : je ne peux forcément que m’identifier à un personnage qui déploie de tels efforts pour se sentir vivant. Là, tout de suite, je me dis que je devrais tenter de zigouiller du criminel, ça a l’air d’un remède assez efficace. Depuis que j’ai arrêté de penser en boucle à mes histoires d’appartement (en gros, depuis que je suis retournée vendredi chez le courtier pour lancer la demande de prêt), je suis de nouveau en phase « gros coup de barre/gros ras-le-bol/pas le moral/pas envie de bosser/pas envie de me lever le matin/pas envie de passer mes journées sans voir personne/plus d’énergie pour rien/rayer mention inutile/schtroumpf grognon, sors de ce corps ». Ceux qui ont lu Notre-Dame-aux-Écailles comprendront de quoi je parle si je dis que je me sens d’humeur à aller chercher le « train de nuit ». Dire que je commence à trouver ça un peu lourdingue et répétitif serait un euphémisme. Remarquez, quand j’ai décidé de me faire une intégrale PJ Harvey suite à la mise en vente des places de concert dont je parlais, je n’aurais peut-être pas dû commencer par White chalk. C’est un album absolument sublime, mais aussi totalement dépressif. Je vais enchaîner sur Dry, c’est pas plus joyeux dans les textes mais ça file déjà nettement plus la pêche :
Sur une note plus positive, je ne sais pas si je dois remercier la personne qui m’a fait découvrir ce site (et qui se reconnaîtra). Moi qui m’était promis que la déco de mon prochain appart serait moins ado et comporterait si possible moins de fantômes, je constate que c’est pas gagné. Certains modèles de stickers vus sur ce site me font de l’œil. Mais pas les fantômes, curieusement.
Sur ce, comme dit l’autre : « Chalut, et à demain, si vous le voulez bien. »