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Ego-trip iconographique

 

Mon père a toujours été un accro de la photo. Certains diront qu’il ne faut pas se demander où j’ai chopé le virus, mais bizarrement ça ne m’a prise que sur le tard. Comme mes parents sont en train de numériser tout leur stock de vieilles photos papier – et ils en ont des boîtes et des albums entiers – je me suis retrouvée dès mon arrivée à passer en revue toute une floppée de photos de moi et de ma soeur à tous les âges, et de préférence avant quatre ou cinq ans, c’est là que c’est le plus rigolo. Sans parler de l’heure passée ensuite avec ma mère à farfouiller dans les boîtes qui contiennent tout un tas de vieille photos de la famille, côté italien et côté français – les oncles, tantes, grands-oncles, grands-tantes, les innombrables cousins, à tous les âges et dans toutes les circonstances, avec en bonus les habits et les voitures qui donnent tout de suite un cachet particulier à une vieille photo (mention spéciale aux années 70 sur les photos de mes parents juste avant ma naissance, et à la notion italienne du kitsch qui mériterait un paragraphe à elle seule). Je redécouvre au passage que mon père m’avait précédée en matière de photos de concerts, puisque j’en ai trouvé une de Chantal Goya dans le tas (ça doit être mon tout premier concert d’ailleurs – ouais, je sais, mais y a prescription). Je me rends compte qu’on a vraiment grandi avec ça, ma soeur et moi : les séances diapos, les photos de vacances, les heures passées à fouiller dans ces boîtes en quête de perles cachées. C’est parfois un peu bizarre de regarder les photos de grands-oncles, grands-tantes et cousins que je n’ai pas vus depuis une éternité, comme je n’ai pas mis les pieds en Italie depuis quinze ans, ou de tomber sur celles de quelques personnes qui sont mortes prématurément, mais ceci est une autre histoire.
Je vais forcément repartir avec le stock de photos numérisées en fin de semaine, surtout qu’il y a un certain nombre de très chouettes photos dans le tas. Si vous me permettez un moment d’ego-trip en forme de voyage dans le temps (c’est bien à ça que sert un blog ?), petit échantillon de mes trouvailles du jour. Mine de rien, j’étais quand même une sacrée poseuse.

 

Vous ne trouvez pas que la deuxième a un petit côté Astérix en Hispanie ? « Puisque c’est comme ça, je vais retenir ma respiration jusqu’à ce qu’il se passe quelque chose »… Par contre, je n’ai toujours pas retrouvé la photo de moi déguisée en Fantômette pendant le carnaval de Dunkerque et qui devrait bien en faire marrer certains si je retombe dessus.

 

Je viens justement de récupérer quelques Astérix dans la collection de mon père pour passer la soirée et je sens que je vais m’accorder une grasse matinée pas piquée des vers demain matin, histoire de récupérer un certain nombre d’heures de sommeil en retard. C’est quand même cool les vacances (même sans congés payés).
Pour terminer sur une note musicale, ces considérations iconographico-familiales prennent tout leur sel quand on les met en parallèle avec la chanson que j’ai le plus écoutée ces derniers jours. Oui, je suis encore dans mon trip Dresden Dolls/Amanda Palmer, c’est ce qui me parle le plus en ce moment pour tout un tas de raisons qui mériteraient une entrée de blog à elles seules, et j’en ai déjà écritt assez sur le sujet. C’est encore mieux avec les paroles.

 

 

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