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Noël chez les ours

Retour à Paris après quelques jours en famille, comme ça doit être le cas pour pas mal d’entre vous. J’espère que Noël s’est bien passé pour tous. De mon côté, j’ai passé la soirée du 24 parmi les ours, la preuve en images :



Comme vous pouvez le constater, ma tante aime bien décorer son appart avec des ours en période des fêtes. Réveillon sympa et plutôt chaleureux cette année. Une habitude qu’on a prise avec ma sœur depuis quelques années, c’est d’essayer de multiplier les petits cadeaux, ne serait-ce que pour l’effet de surprise, mes parents ayant plutôt tendance à nous demander à l’avance si on a besoin de quelque chose en particulier (pour moi, c’était mon nouveau portable cette année). Par exemple, il m’est arrivé plusieurs fois d’offrir des compilations personnalisées à ma mère ou à ma sœur, en bricolant une jaquette illustrée quand j’ai le temps. Et l’an dernier, j’avais offert à chaque personne un sachet de biscuits maison (cette année, j’ai remplacé par des orangettes). Ça me rappelle l’époque lointaine où je dessinais moi-même le menu de Noël, et aussi la seule année (nettement moins lointaine) où j’ai eu le temps de fabriquer mes cartes de vœux, après avoir traîné des heures dans les rayons du BHV pour acheter le matériel. Tout ça pour dire qu’il y a eu cette année plusieurs petites surprises qui m’ont bien fait plaisir. Entre autres, ma sœur a trouvé moyen de m’offrir un livre de Tonino Benacquista dont j’ignorais l’existence, alors que je croyais avoir tout lu de lui. Celui-ci s’appelle Le serrurier volant et il est illustré par Tardi. Benacquista fait partie des quelques auteurs qui plaisent à toute la famille, ne serait-ce que parce que La commedia des ratés nous a bien fait marrer – ce n’est pas mon livre préféré de lui, mais il a une manière de parler de l’Italie qui nous a rappelé pas mal de souvenirs. Sans compter que la résolution de l’énigme policière repose sur un détail typiquement italien, j’en rigole encore.

 

Autre cadeau particulièrement bienvenu, la première saison de Dexter que je n’avais encore jamais regardé, même si j’en entendais pas mal parler. Moi qui suis entourée de fans de séries télé qui en parlent souvent et me donnent hyper envie de tout voir, je suis constamment à la ramasse – cette année, je crois n’avoir vu que Desperate housewives et Twin Peaks. Du coup, j’apprécie quand ma frangine a la bonne idée de m’en offrir, comme elle l’avait déjà fait l’an dernier avec la première saison des 4400. Je n’ai vu que deux épisodes pour l’instant mais j’aime beaucoup cette idée d’un psychopathe que son flic de père adoptif a dressé à devenir un « monstre utile » qui ne s’en prend qu’aux criminels. Le personnage est intéressant, maintenant j’attends de voir comment ils parviennent à développer cette idée sur toute une série. J’ai eu la surprise d’y retrouver Julie Benz que je connais surtout pour son rôle de Darla, personnage très secondaire de Buffy qui a pris une belle ampleur dans Angel – certains des meilleurs passages de la série tournaient autour du quatuor de vampires (Angel/Spike/Druscilla/Darla) et de leurs relations à travers les siècles.

 

Toujours grâce à ma sœur, je viens de voir le premier épisode de Weeds qui m’a assez plu pour me donner envie de regarder la suite. La geek en moi n’a pas pu s’empêcher de noter que la musique était signée de Joey Santiago, ex-Pixies. Et je suis fascinée par le phénomène qui consiste à retrouver depuis quelques années au générique de séries télé des acteurs que je me rappelais avoir découverts au ciné dans ma grande période cinéphile il y a une douzaine ou une quinzaine d’années. Ici Mary-Louise Parker que je me rappelais de Beignets de tomates vertes, mais l’exemple le plus frappant est Hugh Laurie qui cartonne aujourd’hui en Dr House mais qui reste avant tout pour moi un des acteurs du Peter’s friends de Kenneth Branagh.

 

Maintenant que Noël est passé, la fin de l’année et le réveillon du 31 approchent à grands pas. J’avoue que j’appréhende toujours le gros coup de mou du 1er janvier, même si je pense qu’il sera moins brutal cette année, vu que j’aurai de quoi occuper mes mois de janvier et février (la période de l’année que j’aime le moins). Cette histoire de recherche d’appartement commence à tourner à l’idée fixe, mais j’ai enfin commencé à appeler les agences et je démarre bientôt les visites. Je suis impatiente mais un peu stressée. Je ne peux pas m’empêcher de trouver ça intimidant, d’autant que j’ai très peu d’expérience de ces choses-là. Mon premier studio dans le 16ème, qui était mignon comme tout mais minuscule, je l’avais visité avec mon père et le premier visité avait tout de suite été le bon. Mon appart actuel, je l’avais trouvé grâce à une amie qui l’occupait avant moi mais le trouvait trop sombre (ce en quoi elle avait raison). J’avais visité une poignée d’appartements avant ça, mais pas beaucoup. Là, j’ai l’impression d’un grand saut dans le vide. Surtout que dans la mesure où je n’ai pas encore commencé les visites, je me demande ce que je peux réellement obtenir pour le prix que j’ai fixé sur les conseils du courtier que j’ai consulté. Je commence à savoir ce que j’aimerais trouver, mais quelles attentes sont ou non raisonnables par rapport à mon budget ? Suspense. J’espère ne pas trop galérer. Mais passé la trentaine, je m’aperçois que certaines choses que je considérais comme allant de soi dans l’enfance et auxquelles j’avais renoncé ensuite, comme le fait d’avoir une chambre séparée ou une machine à laver, commencent vraiment à me manquer. Je supporte de moins en moins mon appartement actuel. J’aimerais vraiment trouver un appartement non seulement plus agréable à habiter, mais plus accueillant pour y recevoir des gens.

 

Pour finir sur une nouvelle vidéo de saison, avec un peu de retard, je voulais signaler un chouette petit projet monté par mes camarades du Cargo. Renaud cherchait une idée originale pour la 100ème session vidéo et a décidé de faire un numéro « spécial Noël ». Avec l’aide d’autres matelots, il a rameuté des artistes avec qui il avait déjà travaillé en leur demandant d’interpréter chacun une chanson en rapport avec Noël. Ce qui donne un montage d’une heure joyeusement bordélique et éclectique. Des vidéos toutes simples, des choses plus travaillées, des ambiances bon enfant (comme This Is The Kit qui nous avaient déjà offert une session rigolote où leur petite fille cherchait à leur piquer leurs instruments, et qui récidivent dans la veine « garderie ») ou au contraire assez inquiétantes (Oslo Telescopic, L’Enfance Rouge). Vous pouvez regarder tout le montage d’une traite sur cette page, ou tricher un peu en regardant tout ça par petits bouts sur YouTube. Je vous laisse avec une de mes vidéos préférées de la série, celle de Lozninger.

 

 

 

 

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