Que dire de ces Imaginales qui n’ait été dit les années précédentes ? On en rentre toujours aussi crevé, toujours aussi ravi, regonflé à bloc par les rencontres, les retrouvailles, les échanges et les fous rires (partager une table de dédicaces avec Lionel Davoust, Sylvie Miller et Philippe Ward incite rarement à la morosité). On rentre la tête remplie de souvenirs et de moments qu’on garde précieusement, d’échanges avec des lecteurs, de petits cadeaux reçus et de bonnes nouvelles. Je n’entrerai dans les détails que lorsque tout sera officiel, mais la sortie de mon prochain recueil semble se préciser pour début 2014.
Et puis il y a eu cette grande première le jeudi soir avec le concert/lectures donné par The Deep Ones. Ce fut un très beau moment malgré les problèmes techniques de dernière minute, le froid polaire qui régnait sous le Magic Mirror, le trac paralysant du tout début et l’incertitude : malgré les échanges à distance et les préparatifs, nous n’avions pas eu l’occasion de répéter ensemble. Il pouvait se passer tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi d’ailleurs, mais l’alchimie a pris très vite malgré quelques tâtonnements. Il y aura des ajustements nécessaires pour les prochaines représentations, un équilibre à trouver, mais en l’état, il s’est déjà passé quelque d’assez fort et les retours du public ont été très enthousiastes. J’ai eu du mal à entrer dans mon premier texte, un extrait de ma nouvelle « Langage de la peau » qui nécessitait une émotion difficile à retrouver avec le trac, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à lire « Les Sœurs de la Tarasque » et le « Trois singes » de Laurent Kloetzer (extrait repris dans Anamnèse de Lady Star de L.L. Kloetzer, roman complexe et ambitieux à l’écriture envoûtante dont je vous reparlerai sans doute une fois ma lecture terminée). Merci aux courageux qui ont bravé le froid pour venir nous écouter jeudi soir. Et merci à mes camarades de jeu – Ghislain Morel, Lionel Davoust, Patrick Eris, Sire Cédric, Nathalie Dau, Fred Merch et Christophe Thill – pour ce joli moment partagé.
Il y aura, comme je le disais plus haut, d’autres représentations que j’annoncerai en temps et en heure. Pour ceux qui voudraient se faire une idée du projet, un enregistrement de cette première soirée est disponible sur cette page. Une page Facebook vient également d’être créée pour vous tenir informés de la suite du projet.
Et pour ne pas faillir aux traditions, quelques portraits volés lors de ces quelques jours à Epinal :
Philippe Ward
Stéphane Marsan et Pierre Pevel
Manon Fargetton
Lionel Davoust enchaîné à une pile d’anthologies en attente de signature
Nicolas Fructus dans ses oeuvres
Anne Fakhouri et Jean-Claude Dunyach
Estelle Faye
Mathieu Gaborit