Où l’on se console de rater les Imaginales d’Epinal pour la première fois depuis 2002 (concours de circonstances qui commença par une bête histoire d’hôtels complets) en se livrant à sa dernière lubie en date. J’ai déjà parlé ici et là de mon admiration pour l’artiste américaine Lisa Snellings-Clark. Je me suis intéressée au départ à ses figurines de rats avant de développer une vraie fascination pour sa figure emblématique : le minuscule Poppet à la robe rouge et au visage blanc, autour duquel elle développe des variations toutes plus poétiques les unes que les autres (voir ici pour vous en faire une idée). Lisa Snellings-Clark a toujours encouragé les gens à lui envoyer des photos de Poppets en situation, et vient de lancer un concours de photos dans le cadre d’un projet de livre sur le sujet. Comme je possède un Poppet reçu en bonus lors d’une commande de figurines, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion. Je ne me fais pas d’illusions : compte tenu de la qualité des photos soumises sur la page Flickr du projet, ça m’étonnerait que j’aie la moindre chance. C’est surtout la démarche qui m’amuse. Avec son visage de mime, le Poppet a un côté miroir : il reflète l’ambiance de ce qui l’entoure.
Je n’ai rien obtenu de transcendant pour l’instant, mais voici déjà quelques échantillons de mes premiers essais (avec en guest star une participation de Savannah qui m’a prêté une patte et un coin de fourrure pendant sa sieste). Ne vous étonnez pas si vous me croisez avec un Poppet à la main dans les semaines à venir, je n’ai pas fini de m’amuser.