Blog

Embarquement pour Kadath, ça approche

 

Je reparlais récemment du guide de Kadath à paraître chez Mnémos en novembre ; ActufSF vient de poster le dossier de présentation. Il est disponible ici et vous donnera un aperçu plus détaillé du projet, du visuel et des différentes personnes impliquées. Le dossier présente également le recueil de nouvelles de Lovecraft situées dans les Contrées du Rêve, retraduites par David Camus, qui paraîtra en même temps.

 

Je viens justement d’avoir un aperçu plus précis de ce que sera le guide une fois les textes maquettés et illustrés, et je n’ai jamais été aussi impatiente de tenir le livre entre les mains, ni aussi ravie de participer à ce projet. Je connaissais les textes et une partie des illustrations de Nicolas Fructus mais je n’avais jamais réussi à imaginer à quoi ressemblerait le guide lui-même. Ça va être quelque chose. Certains textes que je considérais encore comme à l’état de brouillon, bien qu’ils soient finalisés, prennent d’un seul coup une existence. Et à travers eux, le personnage que j’ai créé pour ce guide et dont je viens d’entrevoir le portrait une fois maquetté. Je me revois en mai/juin en train de galérer sur mes notes et mon synopsis et je me dis qu’on a parcouru un sacré chemin en quelques mois. Je me demandais au départ dans quelle mesure des personnalités aussi différentes allaien accoucher d’un projet cohérent ; cette fois c’est sûr, j’ai la réponse. Vivement novembre.

 

Mon autre grand projet de l’année, le recueil de Lisa Tuttle à paraître chez Dystopia l’an prochain, avance petit à petit. Le plus gros de la traduction est derrière moi. Certains textes résistent particulièrement bien à l’épreuve des relectures successives, ce qui est toujours bon signe. On a vite fait de se lasser d’un texte sur lequel on passe trop de temps, ou de prendre ses défauts en grippe. Quand une nouvelle, à la dixième relecture, continue à vous tirer des larmes ou à vous filer des frissons, c’est toujours très bon signe. Ce livre-là aussi, je crois qu’il aura de la tenue. Si j’avais besoin qu’on me le confirme, je sais maintenant pourquoi les textes de Lisa m’avaient autant marquée à l’adolescence.

 

Et pendant ce temps, les poppets continuent à vivre leur vie en images.

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.