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La Tour sombre au bout du chemin

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J’ai longtemps cru ne jamais voir le bout du chemin qui menait à la Tour sombre. Parce que la série était longue, beaucoup trop longue, et que Le Pistolero commencé il y a déjà sept ans ne m’avait pas vraiment emballée. C’était un exercice de style intéressant mais un peu vain, écrit par un jeune Stephen King qui se cherchait encore, et qui n’avait pas l’immédiateté de ses romans fantastiques. Dans une ambiance entre western, post-apo et fantasy initiatique, on y suivait les pas de Roland de Gilead, archétype de héros dur et solitaire, dernier de son espèce dans un monde qui a changé sans lui. Roland qui poursuivait à travers le désert un mystérieux homme en noir et cherchait à atteindre une non moins mystérieuse Tour sombre quasi inaccessible. Roland guidé par des forces qui le dépassaient, obsédé par le ka qui régit le destin des hommes et maintient l’équilibre des mondes.

Les livres suivants le voyaient rejoint par des compagnons appelés dans ce monde en déliquescence depuis différentes versions de New York. Eddie Dean, junkie repenti des années 80, hanté par le souvenir d’un frère aîné qui l’entraînait dans sa déchéance. Odetta Holmes (plus tard rebaptisée Susannah), fille d’une riche famille noire confrontée au racisme ordinaire des années 60, habitée par des personnalités multiples. Et Jake Chambers, enfant des années 70 que Roland avait déjà rencontré et laissé mourir, mais qu’il retrouve pourtant bien vivant. Oy, une étrange bestiole aux comportements presque humains, complète le ka-tet que Roland entraîne dans sa quête de la Tour. Les romans sont souvent trop longs, mais ponctués de scènes et d’images inoubliables. L’errance new-yorkaise d’un Jake aux portes de la folie, perturbé d’être vivant et mort à la fois, juste avant son entrée dans l’autre monde ; un duel de devinettes avec un train robotisé devenu fou ; un village dont les enfants sont enlevés par des cavaliers au masque de loup. Les personnages ont la présence et la complexité communes à la plupart des créations de Stephen King. Roland lui-même est un personnage trouble que son obsession de la Tour conduit à semer la destruction autour de lui, et qui a lui-même conscience de l’égoïsme latent de sa quête. Jake, l’enfant trop vite vieilli, et Susannah aux facettes multiples sont tout aussi marquants. On s’attache à eux comme à des compagnons de route dont les expériences partagées et la proximité de la mort resserrent les liens.

Dans les deux derniers livres intervient un personnage qui tirait les ficelles à l’insu de tous et de lui-même : un écrivain paresseux du nom de Stephen King, qui avait un jour commencé un roman sur un pistolero traquant un homme en noir dans le désert, avant de l’oublier dans un tiroir. Stephen King qui panique en voyant sa propre création venir lui demander des comptes dans sa maison du Maine. Les scènes où Roland et son ka-tet rencontrent King sont jubilatoires, surtout pour qui connaît bien son œuvre. Lui-même ne s’épargne pas et s’accorde un rôle ambigu, entre deus ex machina et pion du ka malgré lui, qui laisse survenir des catastrophes par simple négligence.

Malgré les longueurs, malgré l’ennui ponctuel, malgré l’impression de voir l’intrigue et l’univers se développer de manière foutraque au gré des improvisations de l’auteur, quelque chose fascine dans ce bric-à-brac qui tarde à trouver sa cohérence. L’impression, sans doute, de voir King tourner le dos à des ressorts logiques trop carrés pour céder à des fantasmes d’écrivain. Il mêle des univers et des décors qui ne devraient jamais se rencontrer, fait se téléscoper les époques (chacun des trois compagnons est bien ancré dans celle qui l’a vu grandir : Susannah refuse par exemple de croire qu’un président noir puisse un jour occuper la Maison Blanche). King fait parfois n’importe quoi, mais il se fait plaisir. Une forme d’audace assez réjouissante transparaît par moments, quand bien même la logique de l’ensemble en pâtit.

Et puis il y a le dernier livre, la dernière partie du chemin. La Tour sombre est à portée de main. Ni les personnages, ni le lecteur, ni même l’auteur ne sont prêts, et pourtant elle approche. Comme on pouvait s’y attendre, la victoire à portée de main commence à prendre un goût amer. Et soudain, sur la dernière moitié, tout s’emballe. Je crois avoir rarement été bouleversée à ce point par la fin d’un livre, ni surtout par tout ce qui la précède. L’ambiance devient pesante, les drames s’enchaînent sans retour possible. Roland voulait la Tour, c’était la quête de toute sa vie – mais que se passera-t-il s’il l’atteint réellement ? À ce stade, l’empathie avec les personnages, et même avec l’auteur contraint de les laisser partir, devient presque douloureuse. King parvient à faire ressentir, avec une précision vraiment étonnante, la sensation écrasante de voir approcher ce qu’on a poursuivi toute une vie. J’ai toujours cru que le dénouement, après une telle attente, ne pouvait être que décevant ; au contraire, il est vertigineux, et éclaire tout ce qui a précédé sous un jour inattendu. On referme ce dernier livre le cœur lourd, mais émerveillé comme on l’a rarement été même chez King. On perçoit à travers les pages la tristesse et l’incrédulité qui ont dû être les siennes en écrivant les derniers mots d’une saga qui l’a accompagné pendant plus de trente ans de sa vie. Et on se rappelle une fois de plus pourquoi il est l’un des écrivains qui auront le plus profondément marqué la nôtre.

La route a été longue, mais elle me manque déjà. « The man in black fled across the desert, and the gunslinger followed… »

 

 

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Hypasie, Carver et les autres

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Il y a deux ou trois ans, Laurent Kloetzer m’avait demandé de jouer la béta-lectrice pour une nouvelle au titre intriguant, « Giessbach », dont j’apprendrais plus tard qu’elle était un fragment d’un ensemble plus grand. Le texte m’avait laissé une impression tenace. En le découvrant hors contexte (et en raison d’un jeu sur les points de vue qui a été explicité depuis), je n’avais pas tout compris malgré des relectures multiples pour en traquer le sens. Mais l’écriture m’avait happée comme rarement. Lancinante et belle, toute en mystères et en sous-entendus. Le texte fascinait moins par ce qu’il disait que par ce qu’il taisait. Un homme seul caché dans un grand hôtel suisse après une catastrophe mondiale à peine évoquée ; l’histoire dévoilée par bribes d’une famille venue s’y réfugier avant lui ; une présence insaisissable entre les lignes.

 

Et puis il y eut une autre nouvelle, « Trois singes », dans l’anthologie Retour sur l’horizon. Autre fragment du même ensemble : cette fois, la confession d’un poseur de bombe après un attentat qui a tué les trois quarts de la population mondiale. Même écriture hypnotique, et quelques éléments établissant des ponts entre ce texte et le précédent : l’étrange maladie psychique à peine mentionnée dans « Giessbach », et la présence d’une figure féminine mystérieuse nommée Hypasie.

 

L’ensemble est aujourd’hui dévoilé. C’est un roman signé à quatre mains par L.L Kloetzer (soit Laurent et son épouse Laure) et intitulé Anamnèse de Lady Star. Livre ambitieux et atypique qu’on ne sait par quel bout attaquer pour en parler. Il se présente comme une série de témoignages répartis dans le temps – avant, pendant, après l’attentat aux conséquences dévastatrices. Un procès a eu lieu pour crime contre l’humanité. Les responsables ont été arrêtés et exécutés, à l’exception d’une femme qui reste introuvable et que l’on traque d’un témoignage à l’autre. On sait d’elle qu’elle est d’origine extra-terrestre, qu’elle n’existe qu’à travers le regard des autres, qu’elle possède des noms multiples. Elle est au cœur du livre, mais on ne connaît d’elle que ce qu’en découvrent les différents narrateurs, avec la part de subjectivité que le procédé implique.

 

Ce qui fascine le plus dans ce roman, outre le mystère qui entoure cette figure centrale et son rôle dans la création de la bombe iconique, c’est la façon dont tout le roman se construit sur des silences, des allusions et des sous-entendus. Dans « Giessbach », repris ici tel quel, c’était déjà vertigineux sur la longueur d’une nouvelle ; le miracle se reproduit à l’échelle du roman. Le récit ose s’affranchir des pavés explicatifs qui plombent parfois les textes de SF : on fait constamment référence à des événements historiques de notre avenir, mais du point de vue intériorisé de personnages pour qui ils sont une évidence, et qui ne prendront pas toujours la peine de les expliquer. L’univers et la chronologie se construisent ainsi, en creux, avec un aplomb et une finesse remarquables. J’avoue que le roman m’a légèrement perdue dans sa dernière partie, pour les raisons mêmes qui m’avaient fait décrocher du Spin de Robert Charles Wilson il y a quelques années : l’effort de concentration nécessaire pour se projeter dans des mondes différents du nôtre m’est de plus en plus difficile, et Anamnèse y glisse doucement vers la fin. Mais la conclusion, pour être en partie prévisible, n’en est pas moins belle et triste à la fois, riche en sous-entendus et en implications possibles. Voilà un roman dont l’ambition, tant sur le fond que sur la forme, me laisse admirative. J’apprécie depuis longtemps la plume de Laurent Kloetzer mais j’avais pressenti en lisant « Giessbach » que quelque chose d’intense et de résolument hors norme se préparait. En voici la confirmation. Un grand roman, point barre.

 

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Autres retrouvailles, musicales cette fois, avec un projet dont j’avais parlé ici (et ici) l’an dernier. Playing Carver ou une association de malfaiteurs de la plus belle espèce réunissant autour de l’univers de Raymond Carver divers musiciens que j’apprécie : John Parish, Marta Collica qui joue souvent à ses côtés, Gaspard LaNuit et les quatre membres d’Atlas Crocodile (Boris Boublil, Jeff Hallam, Marion Grandjean, Csaba Palotaï). Une semaine de résidence à Pantin l’an dernier pour répéter des chansons écrites à distance et monter ensemble le spectacle ; une semaine de studio ce mois-ci pour enregistrer l’album qui en découle. Partie l’an dernier pour faire une interview et rapporter quelques images du projet, je m’étais retrouvée à le suivre d’un peu plus près que prévu et j’y avais vécu une de mes plus belles aventures musicales de l’année. J’ai eu la chance inouïe la semaine dernière d’assister à une journée de l’enregistrement en compagnie d’un de mes camarades du Cargo, et j’y ai retrouvé l’émerveillement vécu il y a un an : voir l’alchimie se produire sous mes yeux, sentir la cohésion palpable qui unit les membres du projet. Il s’agit vraiment d’une œuvre collective où chacun a son rôle, chacun apporte sa voix et ses talents, et le résultat est d’une magnifique cohérence. Les chansons sont fortes et vous restent longtemps en tête, le concert était intense, les répétitions en studio ont réveillé de beaux souvenirs. J’ai retrouvé l’impression de voir se construire discrètement, presque en secret, un des projets les plus enthousiasmants du moment, au-delà de la simple somme des talents qui le composent.

 

 

 

 

Quelques nouvelles éditoriales pour terminer : plusieurs de mes textes viennent d’être mis en vente au format numérique ces dernières semaines. Chez ActuSF, « Trois renards » tirée de l’anthologie Les coups de cœur des Imaginales. Chez Bragelonne, plusieurs textes à la suite : « Les cinq soirs du lion », « Le nœud cajun », « La danse au bord du fleuve », « La cité travestie », « Le train de nuit » et « Langage de la peau ». Sortiront la semaine prochaine les deux derniers textes qui complètent le sommaire de Notre-Dame-aux-Écailles : « Fantômes d’épingles » et « Noces d’écume ». Bragelonne a également sorti récemment en numérique une nouvelle inédite en français de Graham Joyce traduite par mes soins, « Éclipse partielle », sans doute l’histoire de premier contact extra-terreste la plus poignante et la plus originale que j’aie jamais lue. (Vous ai-je déjà dit à quel point Graham Joyce est grand ?)

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Retour des profondeurs spinaliennes

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Que dire de ces Imaginales qui n’ait été dit les années précédentes ? On en rentre toujours aussi crevé, toujours aussi ravi, regonflé à bloc par les rencontres, les retrouvailles, les échanges et les fous rires (partager une table de dédicaces avec Lionel Davoust, Sylvie Miller et Philippe Ward incite rarement à la morosité). On rentre la tête remplie de souvenirs et de moments qu’on garde précieusement, d’échanges avec des lecteurs, de petits cadeaux reçus et de bonnes nouvelles. Je n’entrerai dans les détails que lorsque tout sera officiel, mais la sortie de mon prochain recueil semble se préciser pour début 2014.

 

Et puis il y a eu cette grande première le jeudi soir avec le concert/lectures donné par The Deep Ones. Ce fut un très beau moment malgré les problèmes techniques de dernière minute, le froid polaire qui régnait sous le Magic Mirror, le trac paralysant du tout début et l’incertitude : malgré les échanges à distance et les préparatifs, nous n’avions pas eu l’occasion de répéter ensemble. Il pouvait se passer tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi d’ailleurs, mais l’alchimie a pris très vite malgré quelques tâtonnements. Il y aura des ajustements nécessaires pour les prochaines représentations, un équilibre à trouver, mais en l’état, il s’est déjà passé quelque d’assez fort et les retours du public ont été très enthousiastes. J’ai eu du mal à entrer dans mon premier texte, un extrait de ma nouvelle « Langage de la peau » qui nécessitait une émotion difficile à retrouver avec le trac, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à lire « Les Sœurs de la Tarasque » et le « Trois singes » de Laurent Kloetzer (extrait repris dans Anamnèse de Lady Star de L.L. Kloetzer, roman complexe et ambitieux à l’écriture envoûtante dont je vous reparlerai sans doute une fois ma lecture terminée). Merci aux courageux qui ont bravé le froid pour venir nous écouter jeudi soir. Et merci à mes camarades de jeu – Ghislain Morel, Lionel Davoust, Patrick Eris, Sire Cédric, Nathalie Dau, Fred Merch et Christophe Thill – pour ce joli moment partagé.

 

Il y aura, comme je le disais plus haut, d’autres représentations que j’annoncerai en temps et en heure. Pour ceux qui voudraient se faire une idée du projet, un enregistrement de cette première soirée est disponible sur cette page. Une page Facebook vient également d’être créée pour vous tenir informés de la suite du projet.

 

Et pour ne pas faillir aux traditions, quelques portraits volés lors de ces quelques jours à Epinal :

 

Philippe Ward

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Stéphane Marsan et Pierre Pevel

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Manon Fargetton

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Lionel Davoust enchaîné à une pile d’anthologies en attente de signature

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Nicolas Fructus dans ses oeuvres

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Anne Fakhouri et Jean-Claude Dunyach

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Estelle Faye

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Mathieu Gaborit

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Les Profonds prennent la route

Bouclage de traduction précédant un bouclage de valise, où l’on se demande combien d’imperméables emporter et quelle robe s’assortit le mieux aux bottes de caoutchouc. En d’autres termes : Epinal J-1. Je serai aux Imaginales du jeudi après-midi au dimanche soir. J’y participerai à deux tables rondes (« Le fantastique » le samedi, « Un dernier pour la route » le dimanche) et j’y présenterai une nouvelle au sommaire de l’anthologie toute neuve Coups de cœur des Imaginales parue chez ActuSF. La nouvelle s’intitule « Trois renards », on y croise des musiciens, des animaux, et une narratrice confrontée à un moment-clé de sa vie. ActuSF m’a d’ailleurs posé quelques questions à ce sujet.

 

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Demain soir, ce sera aussi l’occasion d’une grande première avec le concert du projet The Deep Ones, qui proposera des lectures sur fond d’improvisations musicales. L’idée étant que tous les participants, lecteurs ou musiciens, appartiennent au milieu de l’édition. J’ai fait hier quelques essais de lecture sur des suggestions de thèmes musicaux : l’expérience est encore plus grisante que je ne m’y attendais. Il y a aura des tâtonnements, bien sûr, sans doute des ajustements nécessaires, mais il devrait aussi se passer de belles choses.

 

Rendez-vous demain à 20h au Magic Mirror 2 pour ceux qui voudront tenter l’expérience. Les autres, à dans quelques jours ici même pour en reparler.

 

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Rêves et cris des profondeurs

 

Rêves et cris, c’est le titre de l’émission consacrée à l’actualité des littératures de l’imaginaire diffusée sur la chaîne Nolife. Le numéro 18 a été diffusé hier soir et j’y fais une apparition pour parler entre autres de mes nouvelles parues en anglais et d’un récent coup de coeur littéraire.

 

Pendant ce temps, les Imaginales d’Épinal approchent à grands pas et l’on vient d’annoncer officiellement un projet un peu particulier auquel je participerai le jeudi soir, intitulé The Deep Ones, et dont voici la présentation officielle :

 

 

Concert gratuit jeudi 23 mai à 20h au Magic Mirrors 2.

Voici un groupe de musique très particulier, puisque composé uniquement de musiciens travaillant dans l’édition (auteurs, éditeurs…) qui accompagnent en improvisation des lectures de textes par leurs auteurs. Le projet s’appelle The Deep Ones, en référence aux créatures de HP Lovecraft.

Auteurs/lecteurs :

Thomas Bauduret
Sire Cédric
Lionel Davoust
Mélanie Fazi

Musiciens :

Nathalie Dau (auteur, éditrice) : chant, vocalises, percussions
Fred Merch (auteur) : flûte bansuri
Ghislain Morel (auteur) : bohdran, udu, cajon, derbuka, percussions
Lucie Morice (auteur) : harpe
Christophe Thill (éditeur) : sitar, guitare lap-steel

Page correspondante dans le programme du festival:
http://www.imaginales.fr/programme/concert-lectures

 

 

Les participants fourbissent d’ores et déjà leurs instruments et leur plus belle voix et n’ont absolument pas le trac. Du tout, du tout, du tout.

 

Entre l’expo photo qui prend fin ces jours-ci à Rennes, le podcast en anglais pour Small Blue Planet, cette soirée spéciale dans trois semaines et autres activités chronophages mais passionnantes du même tonneau, 2013 sera l’année des projets hors normes ou ne sera pas. J’en ai même repris la lecture de La Tour sombre que je laissais traîner depuis des années, c’est vous dire.

 

 

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