Une entrée rapide pour quelques annonces en vrac, en attendant de reparler de choses plus consistantes (il y aura sans doute un jour une entrée sur Silent Hill 2. Silent Hill me hante).
Vous avez toujours rêvé d’un compte-rendu dessiné des Imaginales avec Charlotte Bousquet, Francis Berthelot, Pierre Pevel, Sire Cédric, Lionel Davoust et votre serviteuse en version kawaï ? Vous serez exaucés sur le blog de Fetish-cat.
Vous voulez en savoir plus sur le dernier album d’Elysian Fields, Last Night on Earth ? Le Cargo vient de mettre en ligne une interview vidéo réalisée par mon camarade Micky et moi-même.
Vous voulez tout savoir sur les auteurs de fantasy française et leur rapport aux jeux vidéos ? Le documentaire Fantasy Stars : auteurs de fantasy et gamers sera diffusé sur la chaîne Nolife à partir de lundi, ainsi que sur http://nolife-tv.com/ pour les abonnés. Les horaires de diffusion sont les suivants :
– Lundi 6 juin à 19h30 et 1h30
– Mardi 7 juin à 8h et 17h
– Mercredi 8 juin à 13h
– Jeudi 9 juin à 12h
– Samedi 11 à 18h
– Dimanche 12 à 14h
Vous voulez tout savoir sur Silent Hill ? Ça viendra, si les petites infirmières-zombies ne me mangent pas d’ici là.
Trois jours plus tard, toujours pas remise de ces trois journées intenses aux Imaginales qui m’ont semblé défiler à toute allure. Les souvenirs se télescopent dans le désordre : les tables rondes et autres lectures publiques, les rencontres avec des lecteurs qui se donnent le mot pour vous faire des compliments terribles, l’apparition parmi eux de plusieurs contacts Facebook que je rencontrais pour la première fois en chair et en os (et même en costume pour l’une d’entre elles), un pique-nique ensoleillé au bord de la Moselle, les soirées un peu ramollies en bonne compagnie autour d’un repas ou d’un verre de whisky, la remise du prix Imaginales au cours de laquelle je suis montée sur scène avec David Camus pour recevoir le prix spécial de Kadath, un retour en train aux allures de colonie de vacances avec un chat botté dans ma valise, et puis tous ces moments où l’on croise en coup de vent des copains qu’on ne recroisera plus de tout le festival.
La plupart des photos que j’ai prises cette année sont des photos off, essentiellement parce que j’ai passé mes journées derrière ma table de dédicace ou aux tables rondes et que j’ai à peine trouvé le temps d’aller saluer les collègues aux autres tables. Histoire de préserver les vestiges de respectabilité de mes camarades, je posterai donc simplement quelques portraits plus ou moins officiels d’invités du festival.
Ellen Kushner
Sire Cédric
Simon Sanahujas
Et le prix spécial remis à Kadath, que j’héberge provisoirement.
Quand j’aurai fini de récupérer un semblant de forme humaine, attendez-vous à me voir de nouveau parler de jeux vidéo. Parce que le documentaire Fantasy Stars auquel je participe sera diffusé la semaine prochaine sur Nolife, et parce que je viens de me procurer coup sur coup Red Dead Redemption (dont le tout début est assez jouissif), L.A. Noire pas encore testé, et surtout le mythique Silent Hill 2 où j’ai commencé à m’immerger avec délectation (ainsi qu’avec une grosse trouille comme il se doit).
Y a-t-il meilleur moyen de fêter l’ablation de deux points de suture un peu pénibles, et ma liberté de mouvement retrouvée, que d’aller danser, chahuter et pogoter à un concert de dEUS en compagnie de copines tout aussi fans ? J’ai un peu décroché des albums du « meilleur groupe belge du monde » depuis Pocket revolution, mais la bande à Tom Barman reste un fabuleux groupe de scène, de ceux qui savent happer le public pour mieux le déchaîner. Le concert à la Flèche d’Or ressemblait à un best-of de dEUS. Tous mes morceaux préférés y sont passés : Fell off the floor man qui me met systématiquement en transe, For the roses, Theme from Turnpike, Instant Street, Morticiachair, Little arithmetics et l’incontournable Suds & Soda.
Un autre grand moment pour moi a été de réentendre Sun Ra en live. Lors de mon concert de dEUS précédent, qui remonte à quelques années, j’avais décroché quelques secondes en entendant Tom Barman répéter « Here comes, here comes the night train ». Je venais d’avoir l’image d’un genre de train fantôme qui s’appellerait le « train de nuit ». Ceux qui ont lu Notre-Dame-aux-Ecailles reconnaîtront la nouvelle qui est née de cette image. Je regrette qu’ils n’aient pas conclu le concert par Serpentine comme l’annonçait la setlist, ça aurait bouclé la boucle – c’est en partie de là que venait le nom de ma boutique de tatouage.
dEUS sur scène, c’est grand, c’est fort, ça défoule et ça fait un bien fou.
Le lendemain, bouclage de valises pour cause d’Imaginales d’Epinal. J’y serai de vendredi midi à dimanche soir, et mon programme de tables rondes est le suivant :
– Vendredi à 15h : « Le fantastique » avec Anne Fakhouri, Sire Cédric, Sophie Loubière, Loïc Le Borgne et Jacques Sadoul.
– Vendredi à 17h : « Work in progress – Blogs, Twitter et autres » avec Emmanuel Chastellière, Lionel Davoust et Maïa Mazaurette.
– Samedi à 16h : « Les coups de coeur du festival, que sont-ils devenus ? » avec Jérôme Camut, Jean-Philippe Jaworski et Sire Cédric.
– Dimanche à 17h : « Lectures à haute voix, par les auteurs ou en leur présence » avec Francis Berthelot, Ellen Kushner et Jean-Philippe Jaworski.
Je serai sans doute également présente le samedi à la remise du prix Imaginales, puisque Kadath y recevra le prix spécial. (Insérer danse de la joie sur un air de dEUS.) Et pendant les dédicaces du samedi et du dimanche, comme je l’avais annoncé, je présenterai le recueil de Lisa Tuttle Ainsi naissent les fantômes en même temps que mes propres livres.
Une loi universelle veut qu’on découvre toujours l’existence de petites merveilles à deux pas de chez soi grâce à des touristes ou à des gens venus de loin. De New York, en l’occurrence. J’étais passée un soir devant le splendide manège steampunk hébergé au 104 mais j’en avais oublié l’existence depuis. Et surtout, je n’avais pas compris qu’on pouvait y monter. Le hasard a voulu que les adorables Ellen Kushner et Delia Sherman, de passage à Paris avant les Imaginales, et avec qui j’avais un peu gardé contact après une rencontre chez Scylla et aux Utopiales il y a trois ans, aient eu l’intention d’aller y faire un tour.
Eh ben y a pas à dire : le grand trip régressif où l’on s’éclate comme des gosses en pilotant un bison mécanique ou un poisson géant, c’est beaucoup plus drôle à plusieurs.
La veille, retour d’un passage éclair à Toulouse. Douze heures de train en deux jours, une nouvelle retravaillée pendant le trajet, deux livres lus (Narcogenèse d’Anne Fakhouri et Homo erectus de Tonino Benacquista), un restau avec des amis et collègues qui se réunissaient justement vendredi, une pause en bonne compagnie sur les bords de la Garonne, un salon de jeux de rôle organisé par une équipe étudiante hyper motivée, un accueil très chaleureux et une heure d’échanges intéressants pendant la rencontre. C’est ce que j’appelle un week-end bien rempli. Un grand merci à Marine, à Simon pour avoir joué les intermédiaires, et à tous les autres.
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