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When I drew pictures

 

Il y a très exactement un an, je lisais Duma Key de Stephen King commencé dans une salle d’attente d’hosto avant un examen et terminé aux terrasses de café de mon nouveau quartier. Un passage m’avait particulièrement marquée et revient souvent me tourner dans la tête depuis : « When I drew pictures, I fell in love with the world. When I drew pictures, I felt whole. » Chaque fois qu’il parle du processus de création, King m’épate par sa façon de le décrire avec des mots si simples et pourtant si justes. Cette manière bien précise de tomber amoureuse du monde, j’avais oublié ce qu’elle peut avoir de grisant. Je déteste le moment où il faut s’asseoir devant son clavier pour transformer les idées en mots, mais j’adore ce moment où la machine s’emballe et où chaque chose vue, lue ou entendue ouvre la porte à de nouvelles idées, de nouvelles images.

 

L’écriture comme la photo peuvent être un moyen de se retirer du monde en l’observant comme à travers une vitre, mais aussi de vivre les choses encore plus intensément. C’est forcément la deuxième option que je préfère. Je crois qu’il existe peu de choses qui me donnent autant l’impression d’être vivante et à ma place dans le monde que lorsque je retrouve ce vertige-là.

 

A propos de photos, quelques images de la traditionnelle soirée ActuSF/Bifrost où le petit monde de l’édition SF se retrouve chaque année pour célébrer l’été en buvant des bières.

 

Bertrand Robion

 

Charlotte Volper

 

Fabien Fernandez

 

 

Fabrice Colin

 

 

Eric Holstein 

 

 

Zariel

 

Célia Chazel et Alice Abdaloff de la Salle 101

 

 

Audrey Petit

 

Olivier Girard

 

 

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En attendant le Batofar

 

Une semaine débloquée pour écrire : longtemps que ça n’était pas arrivé. Le projet collectif n’est pas simple à mettre en place mais il est enthousiasmant, et il m’aura permis de remettre les mains dans le cambouis (et d’écrire quelques passages quand même assez improbables). J’espère que le résultat sera à la hauteur de nos attentes.

 

 

 

 

 

 

Pause musicale hier soir pour retourner voir Marta Collica avant son retour à Berlin. L’ex-Guinguette Pirate rebaptisée Dame de Canton était quasiment vide (alors qu’elle s’est un peu remplie ensuite pour Anything Maria que j’ai trouvée assez crispante), et Marta n’était pas très à l’aise de jouer sur un bateau. C’est vrai que la Dame de Canton n’est pas la scène la plus stable qui soit. Mais peu importe, c’est un plaisir trop rare d’entendre cette jolie voix-là. Marta revient à Paris le 20 juillet prochain pour se produire à quelques centaines de mètres sur le même quai, au Batofar, en compagnie de John Parish qui y interprètera ses musiques de film. Rien que pour entendre des extraits de la splendide BO du fil belge Rosie, j’y serai forcément.

 

 

 

 

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Aulnay et Saint-Maur

 

Week-end studieux avec l’enchaînement de deux salons assez différents, mais tout aussi sympa l’un que l’autre. Samedi, la première édition des Futuriales d’Aulnay-sous-Bois où j’ai retrouvé plein d’amis et collègues que je regrettais de ne pas avoir pu croiser à Epinal, rencontré quelques lecteurs qui connaissaient déjà mes livres, et pris pas mal de photos (la preuve en images ci-dessous). Dimanche, Saint-Maur en poche où j’ai signé Serpentine à des amateurs de genres qui souhaitaient découvrir les auteurs français, discuté avec des libraires particulièrement accueillants et motivés, partagé un stand avec la fine équipe des éditions Critic (Eric Marcelin, Thomas Geha, Lionel Davoust) et eu quelques discussions sur l’écriture qui m’ont fait pas mal cogiter – notamment sur la nécessité de s’imposer des défis pour avancer.

 

Discussions qui ont trouvé un écho aujourd’hui même, puisque ce lundi marquait ma reprise de l’écriture après une pause de six mois. L’envie a tardé à revenir, mais je crois qu’elle est bien là cette fois. Il ne s’agit pas pour l’instant d’un projet vraiment personnel, mais d’une participation à un ouvrage collectif à paraître en fin d’année. Outre que je n’ai pas l’habitude du travail à plusieurs, forcément instructif, le texte m’emmène sur des terrains que je n’avais encore jamais explorés. Ça ne se verra pas forcément au final, mais ce sera intéressant de m’en découvrir ou non capable.

 

Tout comme je m’étonne à chaque fois de me redécouvrir capable d’enchaîner des mots, puis d’en faire des phrases, et de me retrouver avec un bout de texte écrit qui n’est pas totalement identique à ce que j’avais en tête. Je déteste la partie écriture, toujours laborieuse – mais c’est tellement agréable de savoir qu’un texte est en route.

 

Autre chose : sur le stand de Saint-Maur, j’ai feuilleté dimanche le recueil de Lionel Davoust, L’importance de ton regard, et piqué un fou rire en tombant sur la nouvelle-titre que j’avais lue dans sa première version il y a déjà un moment. Je ne peux que conseiller aux joueurs de World of Warcraft la lecture de cette nouvelle qui leur parlera forcément. Et à tous les autres aussi, puisqu’il n’est pas nécessaire de connaître le jeu pour apprécier cette nouvelle où l’humanité est scotchée à un jeu en ligne qui rend dangereusement accro. C’est à la fois très drôle et parfaitement glaçant. Les autres textes que je connais dans ce recueil sont tous très bons (notamment « L’île close » qui a récolté quelques prix et été traduit en anglais) et je ne doute pas que le reste soit à l’avenant.

 

Et donc, quelques photos des Futuriales :

 

Lionel Davoust

 

 

Joëlle Wintrebert

 

Patrick Marcel prie le grand Cthulhu

 

Laurent Poujois et David Bry

 

Laurent Gidon et Sire Cédric 

 

Vincent Gessler

 

 

Jean-Emmanuel Aubert

 

 

 

 

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Arlis et Marta

 

D’abord une couverture : celle de la version poche d’Arlis des forains à paraître chez Folio SF en septembre. Comme celle de Serpentine, elle est signée par le talentueux Bastien L. J’aime beaucoup la façon dont chacune des couvertures du roman, celle-ci comme celle de Didier Graffet chez Bragelonne, reflète à sa façon l’atmosphère du livre. Curieuse maintenant de voir à quoi ressemblera celle de Notre-Dame-aux-Ecailles, prévu pour début 2011.

 

 

 

 

(Et vous avez vu ? Cette fois, vous avez droit au vrai fichier de la couverture, pas à une photo maison versant dans le flou artistique.)

 

Une page d’agenda, ensuite, pour annoncer que je participerai ce week-end à deux salons. Samedi, la première édition des Futuriales d’Aulnay-sous-Bois. Dimanche, le salon Saint-Maur en poche (consacré comme son nom l’indique aux livres de poche, même si j’ai cru comprendre que chaque auteur présente également ses livres en grand format).

 

 

 

 

 

Un instantané musical pour finir. Photo prise hier après le tournage d’une session Cargo avec Marta Collica. Je crois avoir déjà parlé ici de Marta, que j’avais découverte dans le groupe de John Parish – figure discrète derrière son clavier, mais qui gagne une tout autre présence dès lors qu’elle se met à chanter. J’aime beaucoup sa voix, ses ambiances feutrées et je suis fascinée par sa chanson Faded bloom et son motif obsédant au piano. Je la voyais vendredi dernier en solo pour la première fois. Ses morceaux minimalistes gagnaient en puissance lorsqu’ils étaient soulignés par la présence d’un groupe (Atlas Crocodiles qu’elle accompagnait sur quelques titres), mais elle a juste assez de voix et de présence pour retenir l’attention lorsqu’elle est seule sur scène. Marta rejoue à Paris le mardi 15, à la Dame de Canton, et reviendra le 20 juillet en compagnie de John Parish au Batofar – un concert essentiellement axé sur les musiques de film de John, dont deux seulement (She, a Chinese et le superbe Rosie) sont disponibles sur CD. En attendant, ravie d’avoir pu assister à cette jolie session, prendre quelques photos et faire un peu plus ample connaissance hors des salles de concert. Dommage que mon italien laisse à désirer et que la conversation dérive systématiquement vers l’anglais en deux minutes chrono.

 

 

 

 

 

 

 

 

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