Si j’écris peu ici ces temps-ci, c’est aussi parce que j’écris beaucoup là-bas, sur ce petit rafiot cher à mon cœur. Et je ne suis pas sûre que le récit détaillé de mes aventures musico-photographiques passionne les gens qui traînent sur ce blog. Mais depuis la rentrée, la partie de ma vie qui n’est pas consacrée à la traduction ressemble surtout à ça :
(Featuring Liesa Van der Aa et Françoiz Breut en session, Robi en interview, Lidwine en live.)
Cette année plus que d’autres, j’ai l’impression d’évoluer dans deux mondes parallèles qui ne coïncident jamais vraiment. Et je me rappelle avoir écrit il y a quatorze ans ma nouvelle « Matilda » pour cette raison : parce que tout ce qui touche à la musique est difficile à expliquer, et que je ne savais pas comment décrire aux autres ce que j’allais chercher dans les salles de concert. Alors pourquoi ne pas essayer de le capturer aussi en images ?
Depuis quelque temps, je me demande comment une année aussi joyeuse peut succéder à une année 2011 aussi morose. Tranquille en apparence mais riche en découvertes, en rencontres, en petites aventures improbables. Il y a eu peu d’années où je me sois sentie aussi vivante.
(Introducing Liesa Van der Aa dont l’excellent premier album Troops sort le 15 octobre.)