Edit : Le programme a effectivement été modifié suite à la situation sanitaire, comme l’expliquait ce communiqué sur la page Facebook de l’événement. Je n’y serai donc présente qu’en juin 2021.
Du 18 au 20 septembre 2020 se tiendra à Strasbourg la première édition du tout nouveau salon FantastiQueer consacré aux imaginaires LGBTQI+, une initiative originale et bienvenue à laquelle j’ai le grand plaisir d’être conviée en compagnie notamment de Sabrina Calvo, Cindy Van Wilder, MX Cordélia et David Bry. Vous pouvez d’ores et déjà consulter le site officiel du salon, qui propose notamment une sélection de livres à la croisée des littératures de l’imaginaire et des thématiques LGBTQI+ :
http://fantastiqueer.ovh/
Un crowdfunding a également été lancé sur Ulule pour contribuer au financement du salon et notamment à la rémunération des invité.e.s. :
https://fr.ulule.com/fantastiqueer-salon/
Je vous invite également à lire cette très intéressante interview de Célia Deiana, organisatrice du festival, sur Numerama, qui y parle du projet mais aussi de la question de la représentation et de la visibilité des minorités de manière plus générale :
À lire sur Numerama : Ce nouveau festival littéraire met en avant la représentation queer en SF et fantasy
Je ne pourrai malheureusement être présente qu’une seule journée, le samedi 19 septembre. L’organisation précise qu’en cas d’annulation pour raisons sanitaires ou logistiques, le salon serait reporté à juin 2021.
J’avoue avoir été attristée et un peu effarée de constater, dès l’annonce du projet relayé par différents sites d’information autour de la SF et de l’imaginaire, qu’il s’attirait un grand nombre de critiques contestant sa pertinence même, tournant autour des arguments qui reviennent systématiquement quand sont évoquées des initiatives liées aux thématiques LGBTQI+ : “Quel est l’intérêt d’un salon LGBTQI+ ?”, “Pourquoi vouloir à tout prix des personnages qui nous ressemblent ?” et autres “La sexualité/l’orientation des gens ne devrait regarder qu’eux” (plusieurs des interviews auxquelles j’ai répondu autour du sujet de l’asexualité après la parution de Nous qui n’existons pas ont suscité exactement les mêmes réactions, dans les mêmes termes). En 2020, on en est encore là, et je suis perplexe de constater l’ardeur, voire la hargne, avec laquelle certains martellent que ces sujets n’intéressent personne. Tout ça me conforte dans l’idée que de telles initiatives sont plus que jamais nécessaires, et beaucoup d’autres ont heureusement accueilli cette nouvelle avec enthousiasme. Je serai, en tout cas, ravie d’y participer, et vous encourage vivement à soutenir ce projet et à faire de cette première édition un succès.