Il y a quelques années, j’étais invitée à la bibliothèque Pierre Bourdan de Marly-le-Roi pour parler de mon travail. J’y serai à nouveau conviée le samedi 16 novembre, à partir de 17h, cette fois pour une rencontre autour d’un écrivain qui compte beaucoup pour moi. L’occasion de me replonger un peu dans ses livres en attendant, mais aussi dans leurs adaptations au cinéma, en particulier celles de Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne verte, The Mist), qui est pour moi l’un des réalisateurs qui ont le mieux rendu justice à son œuvre.
Je profite pour l’occasion pour signaler aux amateurs cette vidéo récemment mise en ligne, où Stephen King dialogue avec son fils Joe Hill (alias le petit “Joe Hill King” à qui était dédié Shining à sa parution) qui partage visiblement son sens de l’humour. C’est drôle et, comme toujours, très simple, ni le père ni le fils n’étant du genre à jouer sur l’image du grand écrivain dans sa tour d’ivoire. Le lien provient de cet article du site Stephen King France, histoire de rendre à César.
Il y a un an aujourd’hui sortait Nous qui n’existons pas, mon premier livre de non-fiction, texte autobiographique issu d’un questionnement d’identité autour d’une forme d’asexualité ou de « non-envie de couple », évoquant le rapport à la norme et à la différence et la difficulté de se construire lorsqu’on se croit seul et anormal. Il s’est passé beaucoup de belles choses pendant cette année, beaucoup de retours qui m’ont énormément touchée, et cette publication a été pour moi une étape importante.
Avec mon éditeur Dystopia Workshop, nous avions pris dès le départ la décision de ne le proposer en numérique qu’au bout d’un an, mais gratuitement. Cette version est désormais disponible, notamment depuis le site de l’éditeur.
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur cet ouvrage, voici notamment le lien de la très belle chronique de Frédérique Roussel parue dans Libération, ainsi qu’une interview vidéo réalisée aux Utopiales pour la librairie Mollat :
Un immense merci, une fois encore, à tous ceux qui ont soutenu ce projet un peu particulier au cours de l’année écoulée, et bien sûr à la famille Dystopia pour l’avoir accueilli et porté avec moi.
Voilà trois ans déjà que nous enregistrions les premiers épisodes de Procrastination avec Laurent Genefort et Lionel Davoust, par envie de tenter l’expérience, sans bien savoir dans quelle mesure il y aurait un public pour ce type de podcast sur l’écriture. Trois ans plus tard, non seulement les retours ont été plus qu’encourageants, mais vous êtes de plus en plus nombreux à venir nous en parler en dédicace ou à nous écrire à ce sujet, ce qui nous touche énormément et nous encourage bien évidemment à poursuivre.
Le programme initialement prévu pour la fin de la saison 3 et le début de la 4ème a toutefois été un peu chamboulé par des questions pratiques qui compliquent l’organisation de nos enregistrements. Après diverses discussions sur le sujet, Laurent Genefort a proposé de céder sa place, et le nom de sa future remplaçante s’est imposé très vite en la personne d’Estelle Faye. En plus d’être une amie très chère, Estelle a beaucoup de choses passionnantes à dire autour de l’écriture et du fonctionnement du milieu de l’édition, et pourra couvrir des domaines dont Lionel et moi n’avons pas d’expérience directe, comme l’écriture pour la jeunesse.
C’est avec un pincement au cœur que nous annonçons cette nouvelle, car ces trois années d’échanges et de partages avec Laurent furent riches et belles, et sa gentillesse comme son érudition sur le domaine de la SF nous manqueront. Mais nous nous réjouissons par avance des enregistrements à venir avec Estelle et la nouvelle dynamique qui s’installera dans le podcast.
Compte tenu de ces changements, la saison 3 sera diffusée jusqu’au 1er août, et la saison 4 ne commencera que le 15 octobre. Les deux derniers épisodes de la saison seront les suivants :
s03e21, 15 juillet : Séparations et relations entre littératures générale et de l’imaginaire
s03e22, 1e août : Les ateliers d’écriture
Je profite de cette occasion pour remercier encore une fois nos auditeurs de leur fidélité, c’est un réel plaisir de nous savoir écoutés et soutenus ainsi depuis trois ans. Comme toujours, n’hésitez pas à nous laisser des commentaires sur le fil dédié du forum Elbakin ou sur les réseaux sociaux, et à nous suggérer des idées de thèmes que nous n’aurions pas encore abordés.
Le 11 juin dernier, j’étais conviée par Agnès Gayraud alias La Féline à participer à une création autour de son prochain album Vie future dans la petite salle intimiste de la Maison de la Poésie, en compagnie de trois autres écrivains : Blandine Rinkel, Cloé Korman et Vincent Message. Agnès y dévoilait, seule à la guitare et accompagnée de bandes enregistrées (et parfois des chœurs de Blandine) les chansons de ce très bel album à paraître à l’automne, tandis que nous lisions des textes en résonance avec leurs thématiques. J’avais choisi d’écrire pour l’occasion un court texte intitulé « J’ai rêvé du futur », en écho à l’un des thèmes de l’album, qui se projette à court terme dans un futur inquiet. Ma lecture s’accompagnait d’une version instrumentale du single « Palmiers sauvages » qui pose le décor et le situe en 2034, entre réchauffement climatique et certitude d’une catastrophe en approche.
(c) Ben Gaston
Ce fut une soirée mémorable, magique et intense. Inédite aussi pour moi qui ai peu l’habitude de ce genre d’exercice hors du contexte des concerts des Deep Ones : j’admire depuis des années la musique de La Féline, particulièrement l’album Triomphe pour sa dimension fantasmatique et ses thématiques originales (je lui avais d’ailleurs consacré une chronique et une interview sur Le Cargo !), et je serais de toute manière allée voir ce concert si je n’y avais participé. Lire ce texte en public a été en soi un moment très fort, mais vivre de l’intérieur ce concert si particulier, ce premier dévoilement des morceaux, était peut-être encore plus marquant. J’en garde le souvenir d’émotions intenses, d’un sentiment très fort d’empathie lors des morceaux consacrés au deuil d’un proche, évoqué l’instant d’avant dans un enregistrement bouleversant de la mère d’Agnès évoquant le disparu.
Deux de mes camarades du Cargo, Ben Gaston et Philippe Ache, étaient dans le public et ont consacré un article à cette soirée avec les photos de Ben et les mots de Philippe, que vous pouvez lire ici même.
Vie future a déjà beaucoup tourné chez moi pendant la préparation de ce projet, mais il sortira officiellement en octobre, accompagné notamment à Paris d’un concert au Café de la Danse le 12 décembre (vous m’y verrez probablement dans le public). Je publierai sans doute ultérieurement sur le blog le texte écrit à l’occasion de cette création.
Élément Déclencheur, c’est le titre d’un tout nouveau podcast consacré au thème de la création, dont chaque épisode invitera un artiste à parler en détail de son processus. J’ai le grand plaisir d’être invitée à ouvrir le bal dans le premier épisode mis en ligne il y a quelques jours, sur une proposition de César Bastos que je remercie chaleureusement.
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